Face à la montée du groupe Vivendi dans le capital d’Ubisoft, Yves Guillemot tient tête pour rester indépendant. Pas de panique, Netflix arrive à la rescousse !
Ubisoft entend bien rester le fleuron français du jeu vidéo sans « l’aide » de personne. Ainsi, Yves Guillemot, le directeur général et président d’Ubisoft, compte bien utiliser ses licences au delà des frontières du jeu vidéo comme le sera Assassin’s Creed bientôt au Cinéma ou Prince of Persia par le passé.
Lors d’une conférence de presse, on a pu apprendre qu’Ubisoft serait en discussion avec le géant Netflix pour la production d’une série. Bien entendu, tout ceci est à mettre au crédit d’Ubisoft qui veut diversifier ses contenus pour faire du cross-média et éviter une prise de contrôle opportuniste…
Au passage, rappelez-vous que le concurrent principal de Netflix est le groupe Canal détenu par M.Bolloré… beau pied de nez non ?
Seulement, pas de détails à se mettre sous la dent concernant la licence ou les univers utilisés, le format de la série etc… On se doute quand même qu’Ubisoft capitalisera sur ses licences déjà bien ancrées dans la culture populaire moderne, notamment avec la sortie prochaine du film Assassin’s Creed en décembre. Il serait opportun de profiter d’un film qui lance la licence dans le grand bain pour ensuite rassasier ses fans par le biais d’une série. L’univers d’Assassin’s Creed s’y prêterait à merveille avec une production à la Peaky Blinders par exemple ou Daredevil/Luke Cage si l’on veut rester chez Netflix.
Bref, on espère en savoir plus bientôt, il pourrait tout aussi bien s’agir d’une autre itération des Lapins Crétins sur petit écran…
Quoi qu’il en soit, Ubisoft attend maintenant l’accueil de la presse et des joueurs concernant ses prochaines grosses sorties (Watch Dogs 2, For Honor, Tom Clancy’s Ghost Recon Wildlands). Il y a de belles promesses dans ces titres mais il faudra voir si les ventes suivent pour rassurer Ubisoft dans sa stratégie.
Gare au loup Vivendi qui rode, grappillant mois après mois quelques précieux pourcentages du capital d’Ubisoft qui devra prouver à ses actionnaires que le navire breton tient le cap !