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Mois : juillet 2018

Mission Impossible: Fallout, Le blockbuster de l’Ă©tĂ© ?

Quelle est la force de ce dernier opus ? L’action ! On vous explique pourquoi cet Ă©pisode de la saga est le blockbuster de l’Ă©tĂ©, voir de l’annĂ©e…

On ne change pas une équipe qui gagne.

Ce sixième Ă©pisode est la suite directe de Mission Impossible: Rogue Nation sortie en 2015. On retrouve derrière la camĂ©ra Christopher McQuarrie aussi rĂ©alisateur du prĂ©cĂ©dent opus. Il en est de plus le scĂ©nariste. C’est un habituĂ© du film d’action, en effet, il a aussi Ă©crit et rĂ©alisĂ© Jack Reacher avec Tom Cruise dans le rĂ´le principal. On le retrouve notamment au scĂ©nario de Edge of Tomorrow, petit bijou de science fiction et d’action, lĂ  encore avec Mister Cruise.

L’Ă©quipe de choc reste en grande partie la mĂŞme: Benji Dunn et Luther Stickell, incarnĂ©s par Simon Pegg et Ving Rhames, le directeur de la CIA Alan Hunley, jouĂ© par Alec Baldwin et l’antagoniste Solomon Lane, interprĂ©tĂ© par Sean Harris. En revanche, Jeremy Renner, alias William Brandt dans les Ă©pisodes 4 et 5, trop occupĂ© par le long tournage d’Avengers: Infinity War et Avengers 4 n’est plus prĂ©sent. C’est aussi le retour de Rebecca Ferguson, qui incarne le mystĂ©rieux personnage fĂ©minin Ilsa Faust. Un nouveau venu fait son apparition Henry Cavill, un tueur de la CIA.

Ce joli casting se retrouve mĂŞlĂ© Ă  un complot terroriste, dont le but est de crĂ©er une souffrance terrible dans le monde. En effet, une menace nuclĂ©aire est sur le point d’anĂ©antir une partie du globe. Car une secte, le « Syndicat » et son chef malĂ©fique Solomon Lane, veulent changer l’ordre mondial ! Le scĂ©nario n’est pas des plus surprenant, mais il fonctionne parfaitement. C´est d´ailleurs une des forces du film : simple mais efficace. Et franchement on en demande pas plus.

De l’action Ă  profusion.

Tom Cruise n’est pas qu´un acteur, il rĂ©alise aussi ses cascades. Ce qui lui vaut d’ailleurs de se blesser, comme ce fut le cas durant ce tournage. Mais cet aspect tĂ©mĂ©raire crĂ©e une tension tout au long du film. En effet, voir Tom Cruise sauter d’immeuble en immeuble, slalomer en moto dans Paris ou encore voltiger accrochĂ© Ă  un hĂ©licoptère est Ă  la fois surprenant et excitant. Cela crĂ©e un sentiment d’urgence que peu de films peuvent encore nous faire Ă©prouver. Car ici, les fonds vert sont peu nombreux ou tout du moins peu visible. Cette fabrication ancre l’action dans notre rĂ©alitĂ© et renforce l’implication Ă©motionnelle. Effectivement, on ressent le danger contrairement Ă  d’autres productions, pour ne pas les nommer : MCU (Marvel) oĂą les scènes d’action, plus folles les unes que les autres, sortent du cadre de notre rĂ©alitĂ© connue.

Comme vous pouvez le voir dans la vidéo 360 ci-dessous, même les scènes de poursuites en hélicoptère sont réalisées par Tom Cruise.

Dans cette interview Henry Cavill parle des cascades sur le tournage. Tom Cruise a d’ailleurs refusĂ© de le laisser tourner la scène de saut en parachute.

Vous l’aurez donc compris ce Mission Impossible: Fallout est un condensĂ© d’adrĂ©naline qui redonne gout aux films d’action.

Petit bonus pour les amateurs de skydiving :

Paris, I love you !

Le nombre de lieu de tournage se restreint dans cet opus. En effet, Ethan Hunt ne visite que trois pays: la France, L’Angleterre et l’Inde. Et Paris devient le terrain de jeu d’une course poursuite gĂ©ante d’une bonne dizaine de minutes.

Que de plaisir pendant ces quelques minutes ! Un enchaĂ®nement de petits rebondissements permettent de retrouver des quartiers connus comme: Bercy, OpĂ©ra, Place de l’Ă©toile, Montparnasse, le marais… De plus, Tom Cruise tente mĂŞme de parler français. Un moment que l’on qualifiera de mignon pour ne pas dire drĂ´le.

Ces sĂ©quences d’action très rĂ©ussies, et la familiaritĂ© des lieux croisĂ©s, impliquent encore plus le spectateur parisien (comme moi mĂŞme) qui a l’habitude d’arpenter ces lieux, dans cette histoire qui se dĂ©roule pied au plancher.

La production a dĂ©pensĂ© environ 25 millions d’euros pour le tournage dans Paris et recrutĂ© 300 techniciens français.

Des combats et de l’humour, un cocktail dĂ©tonant !

Mission Impossible: Fallout manie humour et pugilat avec beaucoup de talent et d’intelligence. En effet, les scènes d’empoignes sont très bien chorĂ©graphiĂ©es et rĂ©alisĂ©es. On sent la force brut de chaque coups, les impacts des corps contre les murs. Et l’on souffre Ă  chaque son mat qui surgissent Ă  la fin de ces sĂ©quences.

A cette action boostĂ©e aux hormones vient s’ajouter l’humour. Le bon geste, la bonne expression, le bon plan de coupe viennent Ă©grener la dose nĂ©cessaire de malice. Un contre pied bienvenue au courant actuel oĂą l’ironie et le dĂ©tachement forment la principale source de rire #Marvel.

Henry Cavill tire son épingle du jeu, il a toujours le petit mot ou le froncement de sourcil qui fait mouche. Mais les autres acteurs ne sont pas en reste, Tom Cruise en tête et Simon Pegg comme toujours apporte son côté comique avec son personnage de geek Benji Dunn.

Mission Impossible: Fallout le blockbuster de l’Ă©tĂ© ?

Si vous avez envie de prendre un grand bol d’air frais en ce mois d’aoĂ»t des plus torride, alors n’hĂ©sitez plus ce feu d’artifice d’action est le film qu’il vous faut. Il soigne la Marvelitude Ă  grand renfort de prises rĂ©elles. Il distille l’humour aussi bien que les coups de poing, mĂ©langeant les deux avec une grande ingĂ©niositĂ©.

L’un des meilleurs Mission Impossible si ce n’est le meilleur. Après l’échec du dernier Jack Reacher on s’inquiĂ©tait pour la dernière grande star du film d’action qu’est Tom Cruise, mais ce dernier opus vient remettre les pendules Ă  l’heure. Tom Cruise et Christopher Mcarrie tapent du poing sur la table pour nous rappeler ce qu’est le vrai cinĂ©ma d’action et ça fait du bien.

Note PopcornGame:

[CRA$H TEST] Crash Bandicoot N’Sane Trilogy est-il Ă  la hauteur sur Nintendo Switch ?

Il est enfin là ! Le héros le plus déjanté du jeu vidéo des années 90, Crash Bandicoot, arrive sur Nintendo Switch. Après une version PS4 de toute beauté, ce portage fait-il autant honneur à la célèbre franchise de Naughty Dog ?

Pour ceux qui ne le connaissent pas, Crash Bandicoot est l’une des sĂ©ries de jeux de plateforme les plus cĂ©lèbres des annĂ©es 90, dĂ©veloppĂ©e, Ă  l’Ă©poque, par Naughty Dog et Ă©ditĂ©e par Sony. DĂ©sormais, la franchise a Ă©tĂ© reprise par Activision et a eu droit Ă  une belle mise Ă  jour offerte par le très bon studio Vicarious Visions.

Crash bandicoot 43

Nous retrouvons donc, Crash Bandicoot N’Sane Trilogy, une version totalement remastĂ©risĂ©e des trois opus sortis respectivement en 1996, 1997 et 1998 sur PlayStation 1. Ainsi, dès l’Ă©cran d’accueil, nous avons le choix de jouer Ă  Crash Bandicoot premier du nom, Crash Bandicoot 2: Cortex Strikes Back ou Crash Bandicoot 3: Warped. Comme dans les versions originales, nous prenons les commandes de Crash (et Coco, sa sĹ“ur, dans certains niveaux du 3ème opus),  un marsupial dĂ©jantĂ© ayant pour mission de dĂ©jouer les plans du diabolique Neo Cortex et ses terribles acolytes.

Crash bandicoot

Crash Souls Bandicoot

Premiers constats une fois la manette en main, le gameplay s’avère totalement fidèle aux premières versions de Crash Bandicoot. Si cela semble ĂŞtre une bonne nouvelle au premier abord, vous allez très vite vous rappeler que les jeux des annĂ©es 90 n’Ă©taient pas si indulgents qu’aujourd’hui. Cela ravira sans doute les fans nostalgiques de la sĂ©rie mais pourra rebuter les profanes.

Crash bandicoot

Nous apprĂ©cions retrouver une copie fidèle des titres, notamment leurs gameplay très exigeants. Avec cela nous y retrouvons une jouabilitĂ© rigide couplĂ©e Ă  un level design très sĂ©vère. LĂ  oĂą les plus nostalgiques jubileront, les profanes rencontreront sans doute de nombreuses difficultĂ©s dues Ă  une jouabilitĂ© datĂ©e. Par exemple, le premier Crash Bandicoot date d’une Ă©poque prĂ©-analogique, entendez par lĂ , avant que les sticks analogiques deviennent le standard sur les manettes de Playstation. Un dĂ©tail qui pourra vous trahir dans certains passages extrĂŞmement rotors et qui vous donneront envie de jeter votre Switch par terre.

Soyez prĂ©venus, aujourd’hui Crash Bandicoot s’approche plus d’un Dark Souls que d’un Super Mario en terme de difficultĂ© !

Notez d’ailleurs que mĂŞme si les Joy-Con remplissent largement leur mission, on ne peut que vous conseiller de passer sur une manette Switch Pro sur certains niveaux. Vos nerfs et vos voisins vous diront merci.

Crash bandicoot

L’optimisation avant tout !

Graphiquement, Crash Bandicoot N’Sane trilogy est sans conteste en deçà des versions PS4 et Xbox One. Nous retrouvons ainsi du 720p en mode portable et du 900p en mode Tv, le tout couvert par un 30 fps (30 images par secondes ndlr) qui ne faiblit pas. Nous remarquons en consĂ©quence que de nombreux dĂ©tails, textures ou encore ombres sont beaucoup moins soignĂ©s. Plus gĂŞnant, une sorte de lĂ©ger flou semble recouvrir l’Ă©cran, uniquement en mode portable. On dirait le mĂŞme effet « blur » qui semblait ĂŞtre utilisĂ© comme cache misère sur Xbox 360. Heureusement ce dĂ©tail n’handicape en rien la jouabilitĂ© du jeu et globalement le titre d’Activision reste très propre.

Pour vous illustrer nos propos, nous vous avons sélectionné un petit comparatif de Candyland sur les principales différences graphiques qui vous attendent par rapport à la version PS4 :

Une fois la déception du downgrade passée, nous retrouvons avec joie tout ce qui a fait le succès de la licence Crash Bandicoot. Des niveaux variés et détaillés, des animations de qualité et surtout des ennemis & boss haut en couleurs.

Niveau durĂ©e de vie, rien Ă  dire. Avec ses trois excellents jeux classiques, auxquels on peut ajouter deux niveaux « exclusifs » Future Tense et Stormy Ascent, vous allez ĂŞtre scotchĂ©s Ă  votre Switch tout l’Ă©tĂ©.

En conclusion, Crash Bandicoot N’Sane Trilogy s’offre une adaptation sur Nintendo Switch très correcte. Loin d’ĂŞtre exempte de tout dĂ©faut, nous retiendrons surtout une finition graphique très moyenne en mode portable avec un effet flou gĂŞnant au premier abord. Heureusement, sa fluiditĂ© et sa durĂ©e de vie plus que gĂ©nĂ©reuse nous font rapidement oublier ces quelques dĂ©fauts. Sans casser des caisses, ce Crash Bandicoot aura surtout le mĂ©rite de vous accompagner partout oĂą vous irez.

Crash test

LA NOTE DU CRASH TEST DE CRASH BANDICOOT N’SANE TRILOGY SUR NINTENDO SWITCH EST DE 19,90€

Mais qu’est ce qu’un Crash Test ? Contrairement aux nombreux tests que l’on peut trouver, la note finale est donnĂ©e Ă  travers un prix d’achat conseillĂ©. Partant du prix de vente neuf constatĂ© (environ 35 € dans le cas de Crash Bandicoot N’Sane Trilogy), Crash Test tacle lĂ  oĂą ça fait mal et vous donne la vĂ©ritable valeur d’un jeu. Pourquoi payer trop cher ses jeux vidĂ©o ?

[CRA$H TEST] Mario Tennis Aces : Enfin un bon jeu de tennis en 2018 ?!

Après le très dĂ©cevant Tennis World Tour, c’est avec beaucoup d’apprĂ©hension que nous reprenons notre raquette pour Mario Tennis Aces sur Nintendo Switch. Est-ce vraiment une si mauvaise annĂ©e pour les jeux de tennis ?

La tâche n’est pas mince pour Mario Tennis Aces, qui fait suite Ă  un Ultra Smash sur Wii U plutĂ´t dĂ©cevant et surtout, une pauvretĂ© de titres du genre sur toutes les plateformes actuelles. Le jeu nous propose donc de prendre notre raquette et de nous plonger dans un univers sportif Ă  la sauce Super Mario. Nous retrouvons ainsi 16 personnages directement issus de la licence, allant de Mario Ă  Bowser, en passant par Yoshi, Peach et bien d’autres. Chacun d’entre eux possède son style de jeu, allant du plus complet comme Mario, Ă  des styles plus prĂ©cis comme Boo qui aura un jeu plus fourbe avec des coups spĂ©ciaux diffĂ©rents. A cela, nous pouvons ajouter des personnages supplĂ©mentaires accessibles via nos diffĂ©rentes participations aux tournois en ligne.

Mario Tennis Aces

Mario Tennis Party ?

Nous retrouvons un mode Aventure où nous devrons secourir notre bon vieux Luigi pris par une terrible malédiction de tennis. Pour cela nous devons évoluer dans différents univers et enchainer les mini-jeux et combats de boss. Ces derniers prendront la forme de pseudo match de tennis où nous devrons user de nombreuses techniques et stratégies pour en venir à bout.

Mario Tennis Aces

A dĂ©faut d’ĂŞtre long, le mode Aventure reste extrĂŞmement plaisant et permet surtout de dĂ©couvrir toutes les subtilitĂ©s du gameplay. On dĂ©plorera juste un enchainement de mini-jeux dont la difficultĂ© n’est pas vraiment bien Ă©quilibrĂ©e. Il n’est ainsi pas rare de bloquer sur une Ă©preuve intermĂ©diaire et d’enchainer sans difficultĂ© des matchs plus dĂ©cisifs.

Mario Tennis Aces

Le mode Tournoi est plutĂ´t rĂ©ussi mĂŞme si nous aurions aimĂ© avoir plus que trois compĂ©titions en mode local. Fort heureusement le mode en ligne rallonge Ă©normĂ©ment la vie du soft. Les parties que nous avons pu faire en ligne se sont avĂ©rĂ©es plutĂ´t stables, le jeu bloquant l’accès Ă  la partie si la connexion est trop mauvaise. En thĂ©orie, cela devrait nous Ă©viter des partie en lignes remplies de lags (ralentissements ndlr), cependant certaines d’entre elles passent encore entre les mailles du filet.

Aussi simple que profond

Mario Tennis Aces

CĂ´tĂ© gameplay, Mario Tennis Aces nous a conquis ! Proposant une prise en main arcade très accessible au premier abord, le jeu laisse rapidement place Ă  la technique et la stratĂ©gie nĂ©cessaire pour gagner un match. Vous devrez ainsi enchainer les lifts, slices, amortis et smashs pour tromper votre adversaires. En parallèle, une jauge de puissance se remplie Ă  chaque coup puissant et vous permettra, le cas Ă©chĂ©ant, de balancer une attaque spĂ©ciale. MAIS celle-ci ne vous garantie pas le point; votre adversaire peut en effet user de son pouvoir spĂ©cial pour l’intercepter tout en risquant de briser sa raquette et ainsi perdre le point. Vos raquettes disposent d’une barre de vie et peuvent donc se briser si vous ne parvenez pas Ă  suffisamment bien intercepter les coups puissants. Et bien sĂ»r, lorsque toutes vos raquettes sont brisĂ©es, vous ĂŞtes obligĂ© de dĂ©clarer forfait.

Mario Tennis Aces brille Ă©galement par ses graphismes soignĂ©s, sans ĂŞtre exceptionnels, le peu d’aliasing et surtout sa fluiditĂ© Ă  60 FPS Ă  toute Ă©preuve en mode portable et tĂ©lĂ©vision.

Quid des Joy-Con

Mario Tennis Aces

En plus d’utiliser vos Joy-con en mode manette classique, portable ou Ă  deux, vous pouvez les utiliser comme des Wiimotes. C’est Ă  travers le « Mode Dynamique »  que le jeu nous permet d’utiliser nos fameux pads comme des raquettes de tennis. Malheureusement, nous n’avons pas vraiment rĂ©ussi Ă  apprĂ©cier ce mode tant les mouvements sont imprĂ©cis. S’agit-il des limites dans l’utilisation des Joy-Con ou un problème qui sera corrigĂ© par un futur patch ? L’avenir nous le dira.

En conclusion Mario Tennis Aces est un excellent jeu de tennis arcade au gameplay plus profond qu’il n’y parait. Ainsi la petite durĂ©e de vie de son mode histoire est rapidement rattrapĂ©e par son mode Tournois en ligne qui promet des heures de matchs effrĂ©nĂ©s. Nous aurions cependant apprĂ©ciĂ© un mode Aventure plus Ă©quilibrĂ© et un mode tournois local plus riche en contenu. Pour finir, quel soulagement de voir que nous avons droit Ă  un jeu de tennis digne de ce nom en 2018, bien au-dessus d’un Tennis World Tour ou AO International Tennis. Merci Nintendo !

Crash test

LA NOTE DU CRASH TEST DE MARIO TENNIS ACES SUR NINTENDO SWITCH EST DE 39,90€

Mais qu’est ce qu’un Crash Test ? Contrairement aux nombreux tests que l’on peut trouver, la note finale est donnée à travers un prix d’achat conseillé. Partant du prix de vente neuf constaté (49,90€ dans le cas de Mario Tennis Aces), Crash Test tacle là où ça fait mal et vous donne la véritable valeur d’un jeu. Pourquoi payer trop cher ses jeux vidéo ?

[CRA$H TEST] STATE OF DECAY 2 : The boring dead

Undead Labs remet le couvert en nous servant State Of Decay 2, mĂ©lange de survie et de gestion après le passage d’une apocalypse zombie(sque). Il ne sera pas question ici de dĂ©zinguer du zouzou Ă  tout va mais plutĂ´t d’agir avec prudence car la mort rĂ´de Ă  chaque tournant. State Of Decay premier du nom, jeu sans prĂ©tention provenant de l’ancien Xbox Live Arcade, avait sĂ©duit la communautĂ© de joueurs mĂŞme s’il Ă©tait imparfait. Cet Ă©pisode 2 a-t-il corrigĂ© les dĂ©fauts de son aĂ®nĂ© ? Prenons un peu de temps et notre meilleur crayon…batte de baseball pour vous rĂ©pondre.

State of decay 2

Une fois la partie lancĂ©e, on nous propose de choisir le binĂ´me de personnages que l’on veut incarner. Ils possèdent chacun leurs caractĂ©ristiques et une histoire unique. Nous avons optĂ© pour le duo Christian et Amber, respectivement le père et la fille.
ArrivĂ©s dans un camp militaire supposĂ© sĂ©curisĂ©, mais au final gangrenĂ© par les infectĂ©s, un petit tutoriel nous explique les bases du gameplay s’avĂ©rant plutĂ´t simple : fouiller, s’accroupir pour plus de discrĂ©tion ou encore utiliser des armes de fortune pour se dĂ©barrasser des quelques rĂ©calcitrants. Très vite on fait la connaissance de deux autres protagonistes, Tompson et Mun (dans notre cas). Nous prenons une voiture afin de partir de cette zone hostile ayant servie de prologue au jeu.

State of decay 2

Home sweet home

 Nous arrivons donc en ville, espace de survie, de fouille et bien Ă©videment remplie de nos chers zouzous. Une fois la première maison trouvĂ©e et nettoyĂ©e, on s’y installe avec notre Ă©quipe dans le but d’y passer des jours paisibles. Mais avant de se la couler douce, il y a fort Ă  faire pour endiguer le virus de la « Peste Sanglante » (on y reviendra). Encore quelques didacticiels afin de prĂ©senter la gestion de base et des ressources, ceux-ci ont tendance Ă  parfois ĂŞtre trop envahissants ou au contraire inexistants… On se dĂ©brouille quand mĂŞme pour construire une infirmerie et une tour de guet. Ă€ partir de ce point de dĂ©part, une mission nous invite Ă  nous rendre Ă  un poste d’observation qui affichera ensuite les points d’interĂŞts sur votre carte pour trouver d’Ă©ventuelles denrĂ©es nĂ©cessaires au bon fonctionnement de votre camp. Et c’est lĂ  tout le principe du jeu, la survie.
Vous devrez accumuler sans cesse nourriture, soins, carburant ou encore matĂ©riaux de construction. Vous ferez donc des virĂ©es en ville pour fouiller le moindre bâtiment et trouver de gros sacs remplis de prĂ©cieuses marchandises pour ensuite les ramener Ă  votre logis, repartir en chercher, et les ramener encore, et encore, et ainsi de suite…
C’est rapidement très rĂ©pĂ©titif tant la consommation est excessive; on passe notre temps en ville pour un menu butin. De plus, des Ă©vĂ©nements durant votre absence (comme des bagarres) peuvent amener un protagoniste Ă  puiser dans vos rĂ©serves sans votre consentement…ce qui peut s’avĂ©rer frustrant quand vous venez Ă  peine de faire le plein.
State Of Decay 2 rĂ©itère dans une voie rĂ©aliste de la survie, chacun des membres ayant ses petits problèmes qu’il faudra rĂ©gler allant de la dĂ©pression Ă  la contamination. C’est dommage car l’ambiance est bonne mais obscurcie par ces aller-retours rĂ©barbatifs.

Plus Petit point sur l’ambiance qui est une vĂ©ritable rĂ©ussite. Les musiques composĂ©es par Jesper Kyd (Hitman 1, 2, contract, Blood Money ou encore Freedom Fighter ndlr) collent parfaitement Ă  l’atmosphère du jeu, elles vous accompagneront au fil de vos Ă©preuves avec brio. La composition puise beaucoup dans les standards cinĂ©matographiques actuels du genre comme The Walking Dead pour ne citer que lui. Avec des sonoritĂ©s lancinantes et mĂ©lancoliques parsemĂ©es d’envolĂ©es qui invitent Ă  la bravoure, la bande originale est certainement l’une des meilleures de ces dernières annĂ©es concernant les jeux de zombies. Un rĂ©gal auditif.

State Of Decay 2, des communautés à gérer

Les rapports entre les personnages au sein de votre clan sont votre prioritĂ©. Vous aurez souvent des quĂŞtes uniques Ă  effectuer en prenant le contrĂ´le de l’un ou l’autre allant d’une virĂ©e d’adolescente ayant le besoin de se dĂ©fouler Ă  un autre protagoniste qui souhaite aider des personnes rencontrĂ©es il y a peu. Plus vous prenez un personnage, plus son niveau et ses capacitĂ©s augmenteront, vous pourrez alors le spĂ©cialiser dans une compĂ©tence, voire le dĂ©signer comme chef. Certains personnages seront plus aptes Ă  s’occuper d’un jardin fraichement construit dans votre base et d’autres plus enclins au combat en ville, etc…
Vous pouvez aussi faire des missions de communautĂ©s qui amĂ©lioreront vos rapports ou l’inverse, en fonction de vos choix, elles deviendront alors hostiles envers vous. Certains PNJ vous appelleront Ă  l’aide et si vous les aidez, ils vous rejoindront probablement. Gestion oblige lĂ  encore, il faudra s’occuper des personnes blessĂ©es et de leur moral sous peine qu’ils s’en aillent s’ils sont laissĂ©s Ă  l’abandon.
Malheureusement on a du mal Ă  s’identifier aux personnages tant ils sont des clichĂ©s ambulants du genre apocalyptique… on a l’adolescente capricieuse, le militaire bornĂ©, le bon samaritain, etc… et il arrive que personne n’ai de quĂŞte Ă  faire, vous obligeant Ă  chercher des ressources sans rĂ©el but ni motivation.
Car tout le problème est lĂ  ! La plupart du temps on fait des actions sans vraiment connaitre l’utilitĂ© de celles-ci… ce qui finit par nous apprendre que la fin du monde…en rĂ©alitĂ©… c’est chiant.

State of decay 2

 Les Menus… vraies tares de State Of Decay 2. Que ce soit votre inventaire, celui de votre maison ou ceux de vos constructions, rien n’est clair. MĂŞme au bout de quelques heures de jeu on n’arrive pas Ă  prendre d’automatismes ou naviguer simplement. Par exemple : pour vous Ă©quiper d’une grenade il vous faudra vider votre sac entièrement puis prendre la grenade en premier ou deuxième afin qu’elle soit affectĂ©e Ă  une touche en jeu ! Alors qu’un simple bouton « dĂ©placer » au sein de l’inventaire aurait suffi… Autre hĂ©rĂ©sie totale, l’action « prendre » et « équiper » ne sont pas les mĂŞmes touches, on perd un temps fou Ă  confondre X et A pour une action qui au final est similaire, sauf qu’on n’a pas mis l’objet au bon endroit dans l’inventaire… Et je ne vous parle pas de changer d’arme si celle que vous avez s’est brisĂ©e en plein combat… Ces menus sont une plaie.

Plus Pour ce qui est de la gestion de la base, c’est plutĂ´t rĂ©ussi. La construction est limpide et il ne faut pas hĂ©siter Ă  dĂ©truire un bâtiment afin d’en bâtir un autre. Il faudra constamment essayer de maintenir un moral stable, une menace pas trop Ă©levĂ©e et toujours avoir des rĂ©serves d’avance. Cet aspect gestion est bien optimisĂ©, avec la possibilitĂ© d’avoir des avant-postes pour rĂ©colter des ressources quotidiennement.

State Of Decay 2

La Peste Sanglante

 Ça et lĂ , vous aurez des nids de Peste Sanglante Ă  dĂ©truire. Une fois la tâche accomplie le jeu sera terminĂ©, vous pourrez enfin rebâtir un monde sans infection. Plus vous dĂ©truirez de nids, plus les suivants se renforceront, pensez donc Ă  mieux vous Ă©quiper au fur et Ă  mesure. Les « zouzous sanglants », facilement reconnaissables car maculĂ©s de sang rouge vif, sont les seuls Ă  pouvoir vous transmettre le virus ; des soins fabriquĂ©s en amont seront prĂ©cieux pour ne pas perdre l’un de vos coĂ©quipiers. Rappelez-vous que toute mort est dĂ©finitive et que le game over arrive si tous vos personnages succombent.
Ces phases de combat ont tendance Ă  devenir très fouillies quand beaucoup de zombies vous attaquent, de plus la camĂ©ra s’affole souvent dans les endroits exigus.
CotĂ© bestiaire, lĂ  encore State Of Decay 2 fait dans le classicisme, en plus des zombies de base, on a l’habituel zouzou rapide, le gros sac Ă  PV, celui qui explose, un autre qui hurle pour attirer les hordes, etc… on aurait aimĂ© avoir des surprises avec des idĂ©es plus « exotiques ».

PlusPour finir, vous pouvez parcourir l’aventure Ă  4 et dès lors, tout devient plus fun ! Le jeu est pensĂ© pour la coop, les parties deviendront alors beaucoup plus drĂ´les et la rĂ©pĂ©titivitĂ© sera moins apparente.
Ndlr : le patch day one a rĂ©solu un certain nombre de problèmes relatifs au gameplay, nous n’avons pas fini dans un rocher au cours de notre partie : Undead Lab a fait du bon travail lĂ  dessus.

 State Of Decay 2 n’est pas un mauvais jeu, il est juste imparfait. On salue le soin apportĂ© sur l’ambiance gĂ©nĂ©rale, principalement appuyĂ© par une musique qui colle parfaitement Ă  l’atmosphère. La gestion de la base et des ressources est simple et complète et se maĂ®trise assez bien passĂ© quelques heures de jeu. Cependant on ne peut pas passer Ă  cotĂ© de la redondance des tâches ainsi que de la rĂ©pĂ©tition globale des missions et quĂŞtes. Le jeu a du mal Ă  impliquer le joueur, une narration bien plus poussĂ©e est souhaitable pour l’identification aux personnages et leur pĂ©ripĂ©ties… ici, juste un tas de clichĂ©s beaucoup trop vus et une narration qui peine Ă  exister.
Reste un soft correct qui sort du défouloir habituel zombie en étant plus axé survie et gestion. Il manque peu de choses pour en faire un bon jeu, peut-être dans un éventuel State Of Decay 3 ?

Crash test

LA NOTE DU CRASH TEST DE STATE OF DECAY 2 SUR XBOX ONE ET PC EST DE 16€

Mais qu’est ce qu’un Crash Test ? Contrairement aux nombreux tests que l’on peut trouver, la note finale est donnée à travers un prix d’achat conseillé. Partant du prix de vente neuf constaté (27,99€ dans le cas de State of Decay 2), Crash Test tacle là où ça fait mal et vous donne la véritable valeur d’un jeu. Pourquoi payer trop cher ses jeux vidéo ?

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